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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 16:40
Drôle d'idée de la part d'EuropaCorp Diffusion d'avoir apposé la mention "Tous publics" sur cette édition d'Hitman qui se proclame en même temps la "version intégrale non-censurée" du film. Non-censurée, mais tous publics ? Ca me paraissait un peu incompatible, et ça donnait un côté louche au produit, genre "ha ha ha vous allez voir ce que vous allez voir les gars, c'est du non-censuré, on s'est pas retenu, ça charcle !" et puis au final ça charcle pas parce que c'est classé tous publics comme Winnie l'Ourson et l'Efélant ou Franklin et le Trésor du lac. Mais après avoir vu le film, je dois dire, il n'y a pas tromperie sur la marchandise, c'est bien une version non-censurée, c'est-à-dire avec du sang et des nichons à l'écran. Du coup une classification "Déconseillé aux moins de 12 ans" ou au moins "Accord parental" aurait peut-être été plus appropriée mais bon, après tout les éditeurs font ce qu'ils veulent.

Le film est bien entendu l'adaptation du jeu vidéo éponyme, auquel j'avoue n'avoir jamais joué, mais comme je le disais déjà pour BloodRayne, c'est mieux puisque ça évite de juger le film en bien ou en mal pour de mauvaises raisons comme "est-ce que c'est fidèle ou pas au jeu dont c'est tiré ?", parce qu'on s'en fout. Le film est signé par un Français qui avait été stagiaire sur Risque Maximum de Ringo Lam avec Van Damme, et raconte l'histoire d'un tueur à gages en quête de vengeance après avoir été trahi par ses employeurs.

Le type s'appelle 47 parce qu'il a été élevé par un genre de secte qui recrute et forme des orphelins à devenir des machines à tuer, et décide que c'est plus simple de les numéroter que de les nommer. La secte elle-même s'appelle "l'Organisation" parce que c'est compliqué de trouver des noms originaux. 47 est le meilleur agent de l'Organisation et à peine sorti d'une mission, on lui propose d'assassiner le président russe. Alors qu'il pense avoir rempli son contrat, il se retrouve victime d'un complot et échappe de justesse à deux tentatives de meurtre, l'une par un de ses collègues, l'autre par un commando de la sécurité intérieure russe. Un peu fâché par la tournure que prend sa carrière, 47 décide donc de tirer l'affaire au clair, avec pour seule piste une jeune prostituée russe...

Seins à l'air et clope au bec, Olga Kurylenko la James Bond Girl de Quantum of Solace
montre ce que "non-censuré" signifie dans le cinéma moderne.

Désolé si je radote avec mes discours sur l'importance du scénario dans un film d'action, mais là quand même, quelle blague que l'intrigue d'Hitman. Au lieu de donner dans le simple et efficace, elle essaie d'être mystérieuse et complexe et n'en finit plus de se prendre les pieds dans le tapis. Entre les rebondissements absurdes (tout le monde lâche ses flingues et sort deux épées de sous sa veste pour se battre !) et les questions-clés qui restent en suspens jusqu'au bout (finalement, pourquoi il fallait à tout prix que l'Organisation sacrifie son meilleur élément au bénéfice de deux types aux motivations jamais expliquées ?), on atteint un niveau de couillonnade presque jouissif. Disons qu'au départ on est peu agacé par le côté brouillon mais que si l'on aime un tant soit peu les aspects "série Z" d'un film, on pourra être séduit par l'accumulation d'éléments qui clochent. Le commanditaire de l'assassinat du président veut absolument que l'opération se déroule au vu et au su de tout le monde bien que ce soit contraire aux méthodes de 47, puis étouffe lui-même l'affaire. L'Organisation choisit de mettre son meilleur homme sur le coup alors que la mission ne semble pas spécialement difficile, en sachant qu'ensuite aucun autre agent n'est à sa hauteur et donc ne pourra l'éliminer alors qu'il faudra absolument l'éliminer. Le flic d'Interpol veut empêcher les Russes d'abattre 47 pour pouvoir le capturer vivant, puis cherche à le flinguer deux minutes plus tard. Le méchant complote en russe avec son acolyte puis s'exprime en anglais lors d'une allocution au peuple moscovite. Face à un miroir, un garde du corps ne voit pas 47 arriver par derrière. Ce genre de choses qui, mises bout-à-bout, finissent par donner un charme idiot au film.

Même en déguisement de contrôleur de train, 47 cache toujours des sabres de ninja dans ses poches.

Le personnage de 47 lui-même est une belle source d'incongruités. Déjà faudra m'expliquer comment l'Organisation espère que ses tueurs restent discrets si ce sont tous de grands chauves en costard avec un gros code-barre tatoué sur le crâne. A priori c'est le genre de chose qui se remarque un peu quand même. A part ça, 47 est le meilleur agent de toute l'Organisation mais également le seul à avoir attiré l'attention d'Interpol. Ouais les autres agents ils sont nuls, ils bossent discrètement, personne ne sait ce qu'ils font, mais 47 lui c'est le meilleur parce qu'il a réussi à se mettre un flic obstiné aux trousses à force de laisser des indices de son existence sur les scènes de ses crimes, bravo 47. On le voit laisser des témoins à peu près partout où il passe, il s'encombre d'une fille qu'il ne connaît pas alors même qu'il vient de comprendre qu'il ne peut plus faire confiance à personne et qu'il aurait des raisons de la soupçonner de faire partie du complot. Alors, il est peut-être amoureux mais en même temps il semble décidé à faire son maximum pour qu'il ne se passe rien entre eux. Alors peut-être que l'amour et les filles ça l'intéresse pas mais il est quand même prêt à tout risquer et à buter plein de gens pour la protéger. Il faut dire qu'abattre des gens dont le seul tort est d'être au mauvais endroit au mauvais moment ne lui pose pas de problèmes de conscience, par contre il ne peut pas se résoudre à abattre le flic qui le poursuit et peut l'identifier, parce que bon, ben, voilà, il peut pas.

L'agent 47 retire sa casquette pour dévoiler son astucieux déguisement
de chauve avec un gros code-barre sur la tête.

Cerise sur le gâteau, 47 est joué par Timothy Olyphant, ce qui constitue une sorte de blague en soi tant le pauvre garçon n'est pas du tout fait pour jouer un dangereux assassin chauve. On dirait Billy Corgan, le chanteur des Smashing Pumpkins, ou un enfant cancéreux qui va pas survivre à sa chimio et à qui on a filé un beau costard pour pouvoir l'enterrer directement dedans. Là aussi, au début on est contrarié parce qu'un héros aussi peu crédible sape l'ambiance, puis une fois qu'on a admis que le film pouvait être pris comme un petit nanar, voir cette adorable tête de noeud essayer de jouer au tueur implacable alors qu'on s'attend à tout moment à voir une infirmière débarquer en larmes pour lui dire "oh mon petit Billy comme tu es courageux face à la maladie, tiens je t'ai apporté une peluche et des bonbons pour ton dernier Noël" ajoute encore un peu de sel à l'ensemble.

En hommage à Marcel Philippot du temps où il faisait "Je l'aurai un jour" dans Palace,
Timothy Olyphant vous présente sa plus belle grimace de mec courroucé.

Dans les moments où l'intrigue laisse place à l'action pure et dure, le film ne s'en sort pas trop mal. Rien de vraiment mémorable, mais c'est mis en scène et filmé avec une certaine compétence. Pas d'effets tape-à-l'oeil et cache-misère à la Hypertension, c'est du brutal à l'ancienne, des types qui se flinguent, se cognent, se découpent, se font exploser, avec gerbes de sang qui tâchent les murs et têtes qui éclatent. Dommage que presque tout ait un côté "déjà-vu", une petite touche d'originalité de-ci-de-là n'aurait pas fait de mal, mais à choisir entre deux réalisateurs sans grande imagination, je préfère celui qui essaie de faire du John McTiernan plutôt que du Michael Bay. Bref, l'action d'Hitman est d'honnête qualité, surtout pour une production au budget relativement modeste comme celle-ci, et fera passer le temps entre deux séquences involontairement drôles. Au moins, ça n'est pas frileux, ça change des "PG-13" hollywoodiens aseptisés où le sang ne coule jamais et où les filles ont toujours un drap sur la poitrine au réveil.

Sans égaler les vieux maîtres du genre, le réalisateur Xavier Gens
montre un certain savoir-faire lors des séquences d'action.

Au bout du compte, Hitman n'est pas tout à fait assez raté ou rigolo pour être considéré comme un vrai nanar, mais un peu trop couillon pour se voir comme une vraie bonne série B. Je l'ai pris dans l'offre "3 DVDs pour 20 €" en même temps que le tout bidon Skinwalkers et le soporiphique Hypertension, c'est celui dont je n'espérais vraiment rien de bon et au final le seul qui m'ait plutôt agréablement surpris, et le moins mauvais du trio. C'est très moyen et c'est plutôt à voir pour en rire, mais ça laisse espérer que Xavier Gens puisse un jour signer un chouette direct-to-DVD bien pêchu si on lui donne un peu plus de fric et un scénario moins ridicule (si tant est que toutes les scènes d'action de ce film-ci soient bien de lui parce que j'ai lu qu'une partie d'Hitman avait dû être re-tournée par quelqu'un d'autre à la demande des producteurs insatisfaits du 1er résultat). Bref je ne sais pas si je dois dire "Si vous êtes fan du jeu Hitman vous trouverez sûrement que le film aurait pu être plus nul quand on pense aux autres films tirés de jeu", et je suis pas sûr que ça vaille vraiment ses 6,66 €. Mais en tout cas je dois dire que si vous êtes fan de séries B un peu crétines et dans lesquelles le spectateur est encore autorisé à voir une fille nue et des blessures qui saignent comme dans l'temps, ça peut vous tenir éveillé pendant 1h30. C'est déjà ça.
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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 09:01
Le terme d'hypertension ne désigne pas seulement la raison pour laquelle les connards de la médecine du travail m'envoient tous les deux ans passer tout un tas d'examens pour que des spécialistes confirment que je ne suis toujours pas mort d'une crise cardiaque. Ca désigne aussi un film d'action dont j'avais lu beaucoup de mal, ce qui avait évidemment titillé ma curiosité malsaine. Comme il fallait bien choisir 2 autres films pour accompagner Skinwalkers dans la promotions "3 DVDs pour 20 €", celui-ci s'est retrouvé dans le caddie, l'envie de vérifier s'il était si abominable que ça s'étant révélée trop forte.

Bon, pour être honnête, il faut dire aussi que c'est apparemment un film qui a ses ardents défenseurs, des gens pour qui c'est vraiment un grand moment de film d'action irrévérencieux et sans complexes. Bref, c'est un film qu'on est censé adorer ou détester. Je voulais voir s'il y avait une chance pour que je me retrouve dans la catégorie de ceux qui adorent.

L'histoire est celle d'un tueur à gages nommé Chev Chelios qui se réveille un matin dans son appartement à Los Angeles avec un poison dans les veines. Un DVD laissé par le responsable de son état de santé lui apprend que c'est "de la merde chinoise", et qu'il va mourir dans peu de temps. Alors c'est sûr qu'on ne pige pas trop pourquoi il a préféré le tuer comme ça plutôt que de lui coller directement une balle dans la tête (et l'ignorer jusqu'au bout aurait sans doute été préférable à l'explication donnée vers la fin du film, à vrai dire) mais bon, pourquoi pas. On ne comprend pas trop non plus comment Chelios sait exactement quoi faire pour se maintenir en vie pendant tout le début du film, longtemps avant que son médecin ne lui explique comment fonctionne la fameuse "merde chinoise" et ce qu'il est censé faire pour y survivre, apparemment accepter quelques invraisemblances "parce que sinon y a pas de film" implique également de renoncer à toute logique. Bref, le coeur de Chelios se met à ralentir dangereusement lors de périodes d'inaction prolongée, et il doit donc se forcer à se mettre dans des situations dangereuses pour qu'un surplus d'adrénaline le maitienne en vie.

Jason Statham, l'icône de la génération des jeunes gros boeufs qui boivent Red Bull.

Après un clin d'oeil destiné à dire au spectateur "on sait que ça ferait un bon concept de jeu vidéo plutôt qu'un vrai scénario de film, mais vous inquiétez pas, tout ça c'est pour rigoler", c'est parti pour une course à travers les rues de LA dans lesquelles Chelios s'acharne à retrouver ses assassins en se sachant condamné et en enchaînant les activités qui lui accorderont le temps nécessaire à sa vengeance avant de mourir : sniffer de la coke, déclencher des bagarres, s'injecter des trucs et des machins, consommer tout ce qu'il peut ramasser comme boissons pseudo-énergisantes, participer à des poursuites en voiture, tringler sa copine, etc. Bon, en tant que snob du film d'action, je pourrais me plaindre que le semblant de scénario est  trop invraisemblable pour être tolérable même dans un film d'action, mais pour le coup, j'étais prêt à passer l'éponge sur ce point, séduit que j'étais par cette promesse d'action ininterrompue sous peine de mort. Encore fallait-il que le film tienne cette promesse...

Ah si seulement tout le film pouvait être un peu plus comme ses dernières minutes...

Un peu à la manière du récent (et décrié) 2012 d'Emmerich, qui s'efforce de cumuler toutes les catastrophes possibles et imaginables en 2h30, dans l'idéal Hypertension aurait pu être une avalanche d'1h25 de cascades, fusillades, bastons et autres scènes les plus spectaculaires possibles. Pas que des explosions comme dans Doomsday hein faut pas déconner, un truc décérébré okay mais avec tout de même un certain effort de variété et d'originalité. Dans l'idéal. Mais dans les faits, je n'irai pas jusqu'à dire que le film est mou, mais presque. Les séquences d'action ne sont pas aussi atrocement filmées que celles de Doomsday mais sont bourrées d'effets visuels à la con, du genre qui tient lieu de style aux réalisateurs modernes, des filtres, des accélérations, des distorsions, des artifices destinés à masquer la platitude de l'action elle-même mais que personnellement je trouve plus agaçants qu'efficaces, tout comme la soupe métalleuse à chier qui leur sert de soulignement sonore. Sous sa couche de fard, le film n'a quasiment que des choses assez banales à montrer. Il y a peut-être deux ou trois détails qui sortent un peu de l'ordinaire (la voiture dans l'escalator, ou la séquence finale avec l'hélicoptère par exemple) mais dans l'ensemble, rien qui décoiffe.

Amy Smart à l'instant où elle se rend compte que jouer dans ce film
n'était peut-être pas le meilleur tremplin pour sa carrière finalement.

Jason Statham traverse d'ailleurs tout le film avec une expression vaguement agacée de type que tout cela ennuie un peu lui aussi. Il doit s'adonner à un maximum d'activités stimulantes mais elles se révèlent si quelconques qu'il a en permanence l'air de se dire qu'il aurait préféré rester chez lui regarder Des chiffres et des lettres. C'est quand même dingue, dans un film dont le scénario  tient en quelques mots, que les auteurs ne soit même pas parvenu à rester cohérents, fidèles à leur idée maîtresse. Le héros est censé être survolté en permanence pour pouvoir survivre, c'est à peu près la seule chose que réclame l'intrigue, et les auteurs n'ont pas été foutus de respecter ça parce qu'ils ont pensé que Statham aurait l'air plus cool s'il gardait le même air blasé tout au long du film. Bien joué les gars.

Chelios, tellement défoncé à l'adrénaline qu'il peut papoter calmement au téléphone
au volant d'une bagnole alors qu'il est poursuivi par les flics à l'intérieur d'un centre commercial.

Enfin, c'est peut-être aussi que Statham est un acteur assez limité. Enfin je sais que c'est l'une des nouvelles stars du cinéma bourrin avec Vin Diesel (et dans une nettement moindre mesure The Rock) mais personnellement, j'arrive pas à accrocher. Il tire toujours la même tronche, n'a pas beaucoup de présence, prononce toujours toutes ses répliques dans tous ses films sur le même ton avec cette voix nasillarde qui décrédibilise aussi bien ses menaces que ses tentatives de vannes. Et puis il perd ses cheveux. Il les rase pour ne pas que ça se voit trop, mais n'est pas capable d'assumer une vraie boule à zéro alors adopte pour un look "crâne mal rasé" qui du coup laisse voir qu'il se dégarnit. Et je sais que la calvitie chez les trentenaires est un problème sérieux, mais bon, voilà quoi. Un vrai dur à cuire, il s'en foutrait qu'on se moque de sa boule à zéro, personne n'oserait traiter un vrai dur à cuire de Monsieur Propre ou de sale skinhead de toutes façons. Du coup pour moi Statham n'a pas l'air d'un vrai dur à cuire. Juste d'un type qui perd ses cheveux et veut garder un air branché quand même, mais a peur qu'on se foute de sa gueule. Est-ce que Yul Brynner avait peur ? Est-ce que "Stone Cold" Steve Austin a peur ? Jason Statham, si tu me lis, fais pas ta fillette. Entretiens un crâne entièrement lisse et nu, rejoins les Samuel L. Jackson, les Lex Luthor et tant d'autres glorieux tondus au lieu de te faire cette tête de Cauet.

Assume, putain, assume, fais-toi tout propre
comme un Vic Mackey ou un Morpheus.

Mais je m'égare. Le héros d'Hypertension donc est un type qui doit à tout prix ne pas se faire chier sinon il meurt, et en fait il se fait tout le temps chier parce qu'il a déjà tout vu dans sa vie d'homme d'action trop cool, et pourtant il meurt pas donc il se fait chier tout en étant surexcité quand même, mais houlala c'est pas grave faut pas trop réfléchir l'important c'est pas le scénar, c'est que le film soit fun, sauf qu'il n'est pas fun, malgré le mal qu'il se donne pour paraître fun, parce que les scènes d'action sont fades et que les gags ne sont pas drôles. Oui parce que je ne l'ai pas dit jusqu'à présent mais le film a visiblement la prétention de faire de l'humour, un humour "politiquement incorrect" comme disent les gens qui veulent pouvoir sortir des blagues racistes sans qu'on les traite de racistes, parce que "y en a marre du politiquement correct quoi merde et en plus j'ai un copain arabe qui est le premier à sortir des blagues sur les Arabes alors hein ?" Alors donc, sans vouloir révéler toutes les blagues, les gangsters ont des accents que ne renierait pas Michel Leeb s'il faisait des sketchs en anglais sur les latinos, Chelios entame sa course à l'adrénaline en disant à ses copains dealers qu'il a besoin de "casser du Noir" pour les provoquer, se débarrasse d'un chauffeur de taxi en l'accusant d'être membre d'Al-Qaeda pour le faire lyncher par la foule, essaie de violer sa copine qui est sur le point de le larguer et puis finalement elle aime ça et ils baisent devant des touristes japonaises que ça impressionne... Ca se voudrait super trash et provocateur mais en fait la plupart du temps c'est surtout con. La scène du viol par exemple, je ne dirais pas qu'elle est dérangeante ou honteuse, mais rabâcher le vieux thème "les filles, si tu les violes bien elles finiront par aimer ça parce qu'elles attendent que ça", c'est plus beauf que rigolo.

Le copain semi-travesti du héros se bat évidemment au rouleau à pâtisserie,
un homo efféminé jusqu'au ridicule c'est toujours aussi hilarant et provocateur depuis La Cage aux Folles.

Devant tout ça, finalement je me suis pas mal ennuyé, moi. D'autant qu'Hypertension accuse régulièrement de sérieuses baisses de rythme. Pour un film où le héros meurt s'il s'arrête, ça s'arrête souvent en fait, pour tenter de développer une histoire dont on doit par ailleurs accepter qu'elle n'a aucune importance parce que l'important c'est l'action, toujours l'action. Alors faudrait savoir. En tout cas ça fait bizarre, on se met devant un film en pensant qu'on va le détester avec violence ou au contraire s'en délecter avec un plaisir coupable, et on se surprend en fait à somnoler tellement ça décolle pas. Sans déconner, vers la fin je piquais du nez, il a fallu que je "rembobine" (si j'ose dire, pour un DVD) plusieurs fois parce que j'en ratais des bouts. C'est dire à quel point c'est passionnant. Bon, en tout cas ça n'est pas d'une nullité crasse comme je le craignais, à défaut d'être brillamment débile comme je l'espérais. C'est surtout médiocre. Si vous êtes un garçon de 13 ans qui n'a jamais vu de vrai bon film d'action de sa vie je suppose que vous pourrez trouver ça bien. Sinon c'est un peu du fric et du temps perdu malgré les quelques trucs à sauver dedans.
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Fais pas ta pute

Bon, j'aime pas mendier, mais tu sais que je t'aime, ami lecteur, et que je sais que tu adores ce que j'écris, alors je me disais que par exemple, tu vois,  pour faire un beau geste, ce serait sympa si une fois de temps en temps histoire de filer un petit coup de pouce, tu lâchais quelques piécettes pour que j'ai un film de plus à chroniquer ici tu vois ? Non je sais que ça fait minable de réclamer comme ça mais putain,  tu crois qu'un mec qui a payé pour voir Gingerdead Man se soucie encore de son image de marque ? Et je sais que c'est la crise et que t'as des fins de mois difficile, mais bordel je demande pas la lune non plus, quand je pense au temps que tu passes GRATUITEMENT sur mon blog qui illumine ta journée ennuyeuse au bureau, je me dis que m'offrir un DVD de temps en temps ce serait un juste retour des choses quand même. Y a pas d'obligation hein, mais quand même quoi vazi fais pas ta pute. A ton bon coeur, mec. Tu le regretteras pas. Et je te cacherai pas que pour le moment, cette opération est un bide complet donc si tu décidais de participer, ça ferait de toi le premier contributeur, soit un genre de membre Gold du site tu vois, la classe. En plus si ça se trouve c'est déductible des impôts ou un truc du genre, renseigne-toi mec, ça vaut le coup.

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