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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 08:39

Zombie KingL'éditeur Neo Publishing vient de mourir, et même si je dois avouer que j'ai pas beaucoup de titres de leur catalogue dans ma collection, c'est quand même triste, parce que c'était l'un des seuls à proposer du vrai "cinéma bis" en DVD en France. Du coup, pour ma cinquantième critique, je me penche sur l'étrange cas de Zombie King and the Legion of Doom, alias Enter... Zombie King!, alias Zombie Beach Party, un film à micro-budget de 2003, estampillé "George A. Romero présente" et sorti chez nous en kiosques à journaux par l'entremise de feu Neo Publishing.

Au vu de la jaquette, on est en droit d'avoir peur. Pas seulement quand on est un cinéphile "classique" et qu'on n'a aucun intérêt pour les histoires de catcheurs mexicains et de zombies, mais également quand on est attiré par ce genre de curiosité. Je ne vous ressortirai pas à chaque fois mon discours sur les faux nanars attrape-nigauds, vous serez gentils de relire ma critique de, au hasard, Gingerdead Man, merci. En tout cas, Zombie King paraît lui aussi, de prime abord, trop beau pour être vrai. Une histoire de luchadores masqués et de morts-vivants dans un style comics à l'ancienne, c'est tellement alléchant pour le nanardeur moyen que c'en est suspect. C'est le genre de DVD que vous mettez dans le lecteur avec la même appréhension que lorsque vous suivez une fille beaucoup trop belle pour vous qui vous a dragué dans un bar, en sachant qu'il y a neuf chances sur dix pour qu'elle vous annonce son tarif en cours de route, voire pour que vous vous retrouviez le lendemain matin tout nu dans une baignoire remplie de glaçons avec un rein en moins. Enfin, quelque chose dans ce genre, quoi.

L'intrigue se situe dans un monde envahi par les zombies, où une petite équipe de catcheurs justiciers fait régner l'ordre. Leur chef, le puissant Ulysses dit "U.S." est un héros national qui s'est juré de découvrir la source du mal, mais qui au début de cette aventure n'aspire qu'à passer un weekend tranquille avec sa copine Mercedes et le frère de celle-ci, l'intrépide Blue Saint, tous deux également adeptes de la lucha. Mais en route, il découvre que son rival et ami Tiki organise des spectacles de catch dans lesquels il affronte des zombies, une pratique qu'Ulysses réprouve et qui, il le sait, n'entraînera que des ennuis. Et effectivement, le prochain show de Tiki devient le théâtre d'un drame : des spectateurs sont agressés et dévorés par des morts-vivants, et bien que Tiki assure que les siens sont parfaitement domestiqués et innoffensifs, de lourds soupçons pèsent sur lui. Ulysses réunit alors l'équipe au complet pour tirer l'affaire au clair, ce qui le mène sur la piste du terrible Roi des Zombies...

Eh bien voilà, mes amis, j'ai vu le film et voyez, j'ai toujours mes deux reins. En d'autres termes, pour une fois il n'y a pas tromperie sur la marchandise, le contenu devrait convenir à l'amateur de couillonnade kitsch et rigolote. Le film fonctionne, notamment parce qu'il évite l'écueil qui consiste à envoyer constamment des clins d'oeil au spectateur pour lui dire "hé, t'inquiète pas, je sais que tout ça est très con, et je tenais à ce que tu saches que je le sais, à ce que tu saches que j'ai fait ça parce que je suis un gros déconneur cool mais qu'en réalité je vaux bien mieux que cette merde". Je dirais que les auteurs de Zombie King sont à l'opposé de ce genre d'attitude : ils ne se prennent pas au sérieux, mais ils prennent leur travail au sérieux, ne méprisent pas leur public. Si t'aimes les films de catcheurs mexicains au 1er degré, ils vont pas se foutre de ta gueule en faisant de la grosse parodie, il n'y a pas de gags, c'est joué quasiment comme un vrai film de catcheurs mexicains des années 60. Si t'aimes rigoler devant une série Z ils vont pas non plus t'emmerder en te rappelant toutes les deux minutes qu'ils savent que leur film est une pantalonnade mais qu'ils font ça juste pour délirer, ils se doutent bien que tu visionnes pas quelque chose comme Zombie King en espérant du Bergman.


Zombie King 01
Tourné en vidéo, pour une misère, entre copains, avec un casting très amateur, sur un scénario somme toute assez banal, Zombie King offre à peu près tout ce qu'on peut espérer d'un film qui s'appelle Zombie King et qui a une jaquette bariolée pleine de superhéros ringards : des catcheurs masqués qui gardent leur masque tout le temps, de vrais combats de lutte où ça catche pour de vrai et sans excès de clowneries comme on peut en voir dans Super Nacho, des zombies pas hyper bien maquillés, des effets gore à base de bonne barbaque bien sanguinolente, des filles aux seins nus, des freaks tatoués, et un caractère absurde qui vous pourrait vous permettre de convaincre vos amis intellos qu'il s'agit d'un authentique film expérimental surréaliste et pas d'une merdouille pour adolescents attardés.


Zombie King 02 
Entendons-nous bien, ça n'est pas le genre tordu et abscons à la David Lynch qu'on prétendra avoir adoré pour ne pas avouer qu'on n'a rien compris, ça n'est pas non plus un flot continu d'images bizarres et fantasmagoriques à la Forbidden Zone de Richard Elfman. Ca suit une intrigue à peu près cohérente, ça ne part pas dans des délires portnawak. Le charme et la drôlerie du film viennent en grande partie de la mise en scène de choses saugrenues comme si elles étaient parfaitement naturelles. Personne ne fait le moindre commentaire sur le fait que les héros n'ôtent jamais leur masque, par exemple, et personne ne remet en doute leur statut de défenseurs de loi à part entière. Ca va jusqu'à prendre des airs de rêve filmé, par moments, comme dans cette scène où Mercedes, en maillot de bain mais toujours masquée, va bronzer sur une plage enneigée.


Zombie King 03

Je ne vais quand même pas jusqu'à prétendre que ça peut plaire à tout le monde. Ca fait vraiment film de pauvres, l'image est cracra (mais y a quelques jolis plans, quand même), l'invincible Ulysses a le physique de Monsieur Tout-le-Monde, les filles ne sont pas toutes très jolies, les combats de catch constituent les seules séquences d'action, et les fans de catch pourront être déçus de l'absence de vraies stars de la discipline, puisqu'en dehors du vieux Jim Neidhart (qui ne joue même pas un lutteur) et de Miss Brooks de la TNA (qui n'assure que des cascades et pas un vrai rôle), il n'y a pas l'ombre d'un catcheur connu dans le film. Non, même pas la Legion of Doom, qui ne fait ici pas référence à l'équipe également connue sous le nom de Road Warriors, mais simplement à l'armée de zombies du méchant.


Zombie King 04
C'est une vraie curiosité, qu'un amateur de comédie horrifique sortant des sentiers battus savourera avec plaisir, mais ne vous attendez ni à un nanar hilarant, ni à quelque chose de vraiment passionnant, ni à quoi que ce soit de plus malin qu'un film de catcheurs qui se battent contre des morts-vivants en fait, ou vous risquez la déception, voire le rejet en bloc. Mais si vous êtes attiré par l'idée d'un hommage au cinéma d'exploitation plus authentique et sincère que du Tarantino, c'est à découvrir.

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 10:56
OutpostLe marché du zombie est un peu saturé depuis quelques temps, et pour vendre son produit de nos jours on ne peut plus toujours se contenter de proposer du zombie classique, il faut un petit bonus, les gens sont blasés. Alors vous avez les zombies qui courent, les strip-teaseuses zombies, les zombies qui mangent des strip teaseuses, les zombies superhéros, les zombies rigolos, bref on n'est plus très loin de cette fausse bande annonce des Nuls qui présentait Les Morts-Vivants font l'Espagne. J'attends quand même encore les zombies nains, les zombies homosexuels et les zombies hybrides mi-hommes mi-animaux. Les auteurs d'Outpost, eux, ont opté pour le zombie nazi.

Le film se déroule de nos jours, en Europe de l'Est. C'est d'ailleurs écrit comme ça dans la première scène. C'est pas "2008 - Ex-Yougoslavie" ou un truc comme ça, non non, c'est "De nos jours - Europe de l'Est". Un cadre d'une mystérieuse multinationale recrute un groupe de mercenaires pour l'escorter au coeur d'une zone de conflit, sans préciser ce qu'il part chercher là. La petite troupe s'enfonce dans la forêt  sans rencontrer d'opposition jusqu'à l'entrée d'un mystérieux bunker apparemment abandonné. Après y avoir découvert un drapeau nazi, nos soldats de fortune croient comprendre que leur commanditaire, qui continue ses cachotteries, est en quête d'or. Mais les événements bizarres se multiplient : ils tombent sur une pile de cadavres abritant un survivant apathique et muet, souffrent d'hallucinations, essuient des attaques de la part d'un assaillant aussi invisible qu'insaisissable... Quand il devient clair que toute l'équipe est en danger de mort, le chef du commando finit par exiger une explication de la part de leur employeur, qui semble avoir fini par trouver dans le bunker ce qu'il était venu chercher. Et ce n'est pas de l'or nazi.

Outpost 01Outpost est l'un des films les plus marron qu'il m'ait été donné de voir,
si vous êtes allergique à l'abus de filtres colorés ça peut être pénible.

Voilà un film qui démarre plutôt pas mal mais qui, malheureusement, part à vau-l'eau en cours de route. Au début c'est chouette, l'ambiance est tendue, le spectateur se retrouve tout autant sur le qui-vive que les héros. Comme il n'y a pas vraiment d'acteur connu en dehors de Ray Stevenson (le héros de Punisher : Zone de guerre) on sait que n'importe quel personnage risque d'être buté rapidement. Comme on ne voit pas qui attaque l'escouade, même si on sait que des zombies nazis sont impliqués dans l'affaire, on se dit que la menace peut très bien être double, des zombies dans le bunker, des guérilleros locaux tout autour. Et puis les zombies ont aussi l'air d'être des fantômes, ou dotés de pouvoirs surnaturels qui font qu'on se dit qu'ils peuvent vraiment frapper n'importe qui à n'importe quel moment. On se retrouve immergé dans une ambiance angoissante, et on se dit que ça va vraiment péter au moment où le fameux mystère du bunker va être révélé...

Outpost 04Une révélation incroyable : dès les années 40, les Allemands
maîtrisaient des techniques comme l'animation 3D et le cel-shading.

Sauf qu'en fait, c'est précisément quand le film commence à répondre aux questions que les personnages, et le spectateur avec eux, se posent, que tout part en sucette. Le charabia pseudo-scientifique qui sert d'explication à l'origine des zombies n'est pas du tout convaincant, et attention je ne parle même pas de plausibilité, de réalisme ou quoi que ce soit de ce genre-là hein, je veux dire que même par rapport à la logique interne du film ça ne tient pas debout. Forcément, quand on a passé trois quarts d'heure à construire le suspense autour de "mais quel est le secret de ce bunker et de quelle nature est l'ennemi des mercenaires ?" et que la réponse est crétine, une sévère déception est au rendez-vous.

Outpost 02Saluons le travail de la responsable du casting qui a su trouver de bonnes têtes de tueurs,
mais la personnalité de chaque mercenaire
se résume en un mot : le psychopathe, le croyant, le Noir...

Du coup, quand la seconde moitié du film commence, il devient difficile de rester impliqué dans l'histoire. Le côté "puisqu'on n'est pas sûr de ce qui se passe, alors sans doute que tout peut arriver !" laisse place à "en fonction des besoins du scénario,
ni'mporte quoi arrivera, parce que c'est ça les expérimentations scientifico-magiques des nazis, ça créé des tas de phénomènes étranges", ce qui neutralise pas mal la tension. Les morts s'enchaînent, on nous gratifie de quelques exécutions sadiques et sanglantes, mais ça survient à un moment où on s'intéresse encore autant au sort de tout ce petit monde qu'à l'issue d'une partie de cartes après avoir découvert que l'adversaire triche depuis le début en réinventant constamment les règles à sa guise de façon à être sûr de gagner. Et la conclusion, qui serait très bien pour un épisode d'une demi-heure des Contes de la Crypte ou de La Quatrième dimension, fait un peu "tout ça pour en arriver à ça ?" après une heure et demie de film.

Outpost 03Ray Stevenson a décidément la carrure, la présence, le charisme pour devenir l'un des grands noms
du film d'action d'aujourd'hui, dommage qu'on le cantonne à des projets de seconde zone comme celui-ci.

C'est triste, parce que c'est un petit film qui avait du potentiel, parce que la première moitié est réussie, parce que le réalisateur a l'air d'un gars assez compétent et débrouillard (on sent que le budget n'est pas énorme et pourtant ça ne fait pas minable), parce que Ray Stevenson aurait peut-être quand même pu porter le film sur ses épaules pour le tirer de la médiocrité mais qu'il est assez sous-exploité. Mais au bout du compte, Outpost se révèle raté et ne vaut certainement pas à mes yeux les 10 € qu'il m'a coûté.
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 13:52
Récemment est sorti aux Etats-Unis, directement en DVD, un petit film d'horreur nommé The Hills Run Red qui est paraît-il vachement bien. Ne l'ayant pas vu, je ne peux hélas pas confirmer, mais en tout cas, ça m'a donné envie de voir une précédente réalisation du même auteur qui traînait sur mon étagère depuis des mois, Les Morts haïssent les vivants. Une production Full Moon Pictures, comme The Creeps, et qui se trouve en DVD chez nous pour une demi-douzaine d’euros en boîtier métal. Je signale d’ailleurs une petite anomalie dont j’ai oublié de parler dans ma critique du décevant film de nains : les éditions Eléphant proposent sur leurs disques la version doublée en français et la version originale sans sous-titres. Donc si vous êtes allergique aux VF sans être bilingue, vous êtes marron.

L'histoire est celle d'un jeune cinéaste ayant décidé de tourner son premier film d'horreur dans un bâtiment apparemment à l'abandon, sans en avoir eu l'autorisation. Budget minimum oblige, il fait travailler ses soeurs et son meilleur ami, ainsi que quelques ratés. Malgré l'enthousiasme de l'auteur et de son responsable des effets spéciaux, grands fans d'horreur qui imaginent déjà que leur film de zombies fera d'eux les nouveaux George Romero et Tom Savini, le tournage n’avance pas vite du fait des tensions entre les autres membres de l’équipe. Pour tromper leur ennui entre les prises, certains partent s’aventurer à travers la lugubre bâtisse, et finiront par faire une bien macabre découverte : un cadavre ! Dans un cercueil magique qui a le pouvoir de ramener les morts à la vie. Evidemment, il ne faudra pas longtemps avant que nos jeunes cinéphiles se retrouvent poursuivis et massacrés un à un par des morts-vivants parce que, voyez-vous, les morts haïssent les vivants !

Oui ça n’est pas que le titre, c’est aussi la pseudo-originalité du film, dans lequel les zombies ne consomment pas la chair de leurs victimes et ne les contaminent pas par morsure. Ils tuent juste parce qu’ils en veulent aux vivants d’être vivants, et rêvent d’un avenir meilleur où tout le monde sera mort-vivant comme eux après avoir été tué, puis ressuscité par le cercueil. En dehors de cette petite fantaisie, pas forcément très intéressante d’ailleurs, Les Morts haïssent les vivants ne proposera rien d’inédit à quiconque a déjà vu, mettons, cinq films d’horreur dans sa vie : le coup du tournage de film d’horreur qui vire au massacre est bien usé (rien que le vieux Slaughterhouse tout moisi en faisait une excuse pour renvoyer ses jeunes gens sur les lieux d’un meurtre), et on nous sert bien sûr la scène obligatoire où un authentique monstre sera pris pour un simple acteur maquillé par un autre acteur, qui se fera donc tuer à cause de ça, et les dialogues et accessoires du décor qui font constamment référence à d’autres films ou à des maîtres du genre (Lucio Fulci est ici particulièrement à l’honneur, il a droit à une pierre tombale et un autocollant de pare-choc, woo-hoo !) pour que le réalisateur puisse montrer à quel point il s’y connaît en la matière…

Attention, si vous décorez votre film avec l'affiche d'un film fictif
n'existant que dans l'univers d'un autre film, comme ici avec Stab,
c'est que vous en faites trop pour avoir l'air cinéphile.

Cela dit, appliquer une formule éprouvée n’est pas un mal en soi, de bons faiseurs concoctent des séries B tout à fait divertissantes sans réinventer la roue à chaque fois. Mais bon, c’est un peu comme en cuisine : même si vous essayez de suivre sagement une bonne recette, si vos ingrédients sont mal dosés ou avariés, le plat sera raté quand même. Et comme la maison Full Moon n’est pas réputée pour la fraîcheur des ingrédients qu’elle met dans ses soupes, la plupart de ses productions ont un goût de navet... Si certains films fauchés méritent l’indulgence par leur côté "On n’a pas de fric c’est vrai, mais on a plein d’idées", les leurs font généralement preuve d’un manque total de créativité et sont plutôt du genre "On n’a pas de fric donc ça sert à rien d’essayer d’avoir des idées, alors un peu de pitié".

Putain comment ils ont dû exploser leur budget
avec des effets spéciaux comme ça.

L'armée des morts au grand complet.
Tremblez, vivants !

Fort d’un budget que j’évaluerais à une bouchée de pain, Les Morts haïssent les vivants réunit acteurs à deux balles, dialogues insipides sur scénar foireux, maquillages qui seraient très chouettes pour un bal costumé mais sont assez peu impressionnants dans un film, effets spéciaux bidon, trois ou quatre décors mal éclairés, scènes d’action molles et rares pour 1h25 d’indigence et de médiocrité. Il ne se passe quasiment rien pendant la majeure partie du film où l’on doit se contenter de subir les chamailleries sans grand intérêt des uns et des autres. C’est très, très bavard et jamais drôle même quand ça essaie de l’être, ça ne fait pas peur, les créatures sont du genre "j’ai été figurant dans un épisode de Buffy contre les vampires", il n’y a aucun effet gore particulièrement rigolo ou aucune tuerie originale, aucun personnage attachant, et l’intrigue est franchement naze. Dire que The Creeps ne volait pas bien haut est une litote, mais il y avait tout de même quelques éléments qui le maintenaient au-dessus du niveau zéro. Rien à sauver ici malheureusement : on s’ennuie quasiment du début à la fin, on n’a même pas envie de rire du film.

La marque de fabrique des productions Full Moon Pictures :
de passionnantes scènes de mauvais acteurs qui se chamaillent
en plan fixe dans un décor pas éclairé.

Bref, si The Hills Run Red est aussi réussi que le dit mon critique ciné favori, c’est que le réalisateur s’est drôlement amélioré, vu la nullité de cette œuvre de jeunesse. Même si vous n’avez pas encore fait une indigestion de zombies, épargnez-vous cette merdouille, il n’y a absolument rien à en tirer.
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Fais pas ta pute

Bon, j'aime pas mendier, mais tu sais que je t'aime, ami lecteur, et que je sais que tu adores ce que j'écris, alors je me disais que par exemple, tu vois,  pour faire un beau geste, ce serait sympa si une fois de temps en temps histoire de filer un petit coup de pouce, tu lâchais quelques piécettes pour que j'ai un film de plus à chroniquer ici tu vois ? Non je sais que ça fait minable de réclamer comme ça mais putain,  tu crois qu'un mec qui a payé pour voir Gingerdead Man se soucie encore de son image de marque ? Et je sais que c'est la crise et que t'as des fins de mois difficile, mais bordel je demande pas la lune non plus, quand je pense au temps que tu passes GRATUITEMENT sur mon blog qui illumine ta journée ennuyeuse au bureau, je me dis que m'offrir un DVD de temps en temps ce serait un juste retour des choses quand même. Y a pas d'obligation hein, mais quand même quoi vazi fais pas ta pute. A ton bon coeur, mec. Tu le regretteras pas. Et je te cacherai pas que pour le moment, cette opération est un bide complet donc si tu décidais de participer, ça ferait de toi le premier contributeur, soit un genre de membre Gold du site tu vois, la classe. En plus si ça se trouve c'est déductible des impôts ou un truc du genre, renseigne-toi mec, ça vaut le coup.

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